La question de la qualité de l’air dans les villes est de plus en plus préoccupante : les impacts de la pollution atmosphérique induite par les automobiles sur la santé sont aujourd’hui beaucoup plus connus que par le passé : problèmes respiratoires, asthme, cancers font qu’il est désormais urgent de trouver une alternative au transport urbain par moteur à explosion.
Fortes de ce constat, de nombreuses municipalités cherchent des solutions. Paris, par exemple, restreint de plus en plus la circulation en piétonnisant des voies, en réduisant la vitesse limite, ou en développant les transports en commun. Récemment, lors de la « célébration » des 40 ans du périphérique, il a même été envisagé, à terme, de remplacer cette autoroute urbaine par un simple boulevard classique ponctué de feux rouges.
Mais, toutes ces solutions ne seront viables que sur le très long terme, si l’évolution de la démographie et les crédits le permettent. Si on peut aisément imaginer une ville sans voitures, on peut s’imaginer que, dans un futur proche, seules les voitures électriques ou à hydrogène auront le droit de circuler dans les villes. En attendant que ces technologies deviennent accessibles, on ne peut pas uniquement se rabattre sur les transports en commun : le transport individuel est aujourd’hui quelque chose de si profondément ancré dans le collectif qu’il paraît illusoire d’imaginer que les gens accepteront de s’en débarrasser aussi facilement.
Une autre alternative pourrait consister en un retour à ce qui se faisait par le passé, comme ce fut le cas pour les tramways omniprésents au début du XXème siècle, et qui font leur retour triomphal aujourd’hui : pourquoi ne pas réintroduire notre plus belle conquête, le cheval, dans les villes ? Non polluant, produisant un engrais prisé, le cheval se déplace à une allure correcte et se nourrit facilement. Cela demanderait, évidemment, quelques infrastructures, mais cela pourrait donner un cachet pittoresque à nos villes et booster le tourisme. On pourrait imaginer des taxis en calèches, des cheval’lib en libre-service afin de se rendre sur son lieu de travail, le tout en respirant un air enfin pur. Enfin, niveau bruit, le sabot est beaucoup plus agréable à l’oreille qu’un moteur de Safrane, vous ne pensez pas ?
1 réponse to “Le cheval, bientôt de retour en ville ?”
29 novembre 2013
Allairgoo : un projet qui intéressera les allergiques de tous bords ! | 365 mots365 mots[…] eu l’occasion d’évoquer plusieurs fois le sujet, et il est à mon sens très probable que, dans les principales métropoles, à court […]