Les opposants à l’ouverture du mariage pour les couples homosexuels ont défilé dans Paris, rassemblant un peu plus de 300 000 participants selon la préfecture de police. Au-delà de l’échec de cette mobilisation qui a coûté plus d’un million d’euros selon les organisateurs – soit peut-être la manif la plus chère de l’histoire – on a pu apercevoir quelques arguments sur les différentes banderoles qui coloraient les cortèges.
Parmi ces arguments, la préférence des élus de droite et d’extrême droite – UMP et FN en tête – s’est portée sur la défense du code civil.
Touche pas à mon code civil.
Il est pourtant foncièrement erroné de voir dans le code civil français une nouvelle bible codifiant la famille de manière éternelle et immuable. Depuis sa promulgation le 30 ventôse de l’an XII (c’était en 1804), il a subi de maintes modifications et changements. En réalité, il s’est constamment adapté à l’évolution des mœurs et de la société.
Il est probable que la majorité des manifestants contre le mariage pour tous auraient été étonnés d’apprendre qu’ils tomberaient sous le coup de la loi si la première version du code civil était toujours en vigueur. Ce qui a le plus changé dans le code civil, depuis deux siècles, ce sont justement les passages liés à la définition de la famille. En 1804, chaque famille avait un chef, qui était par défaut le mari, regroupant tous les pouvoirs, dont celui de voter. La capacité juridique des femmes était apparentée à celle des mineurs. Les enfants liés de relations hors mariage n’avaient aucun droit. Ce n’est qu’en 1972 que ces dispositions ont été annulées. Gageons que toutes les femmes participant à la manifestation n’ont pas demandé l’autorisation à leur mari !
Les conditions de divorce étaient également très sévères à l’origine du code civil : il était quasiment impossible pour la femme de pouvoir divorcer. Le divorce par consentement mutuel n’a été rétabli que très récemment.
La notion de parents, enfin, tant décrié par les manifestants, qui réclament le maintien de « père » et « mère » dans le code civil, y apparaît déjà 126 fois. En fait, le terme « parents » est abondamment utilisé depuis le début.
Par contre, organiser une grande manifestation contre un droit est une grande nouveauté.
1 réponse to “Manif contre l’égalité : beaucoup de fantasmes”
13 janvier 2013
le journal de personneLa mort de l’homme
http://www.lejournaldepersonne.com/2013/01/la-mort-de-lhomme/
J’ai pris de l’acide… et ça m’a rendue lucide.
Les hommes n’écoutent plus Dieu
Les hommes n’entendent plus la Nature
Les hommes préfèrent régler leurs comptes entre hommes
Homo homini deus
L’homme est-il devenu un Dieu, POUR ou CONTRE les hommes ?
À cause de son orgueil… son orgueil est en cause
Autant se le dire les yeux dans les yeux,
L’homme est mort… depuis peu… mais il est bien mort.
Le rebelle a succombé sous les décombres de sa tour de Babel
Et le hasard ou l’histoire ont fini par sceller son sort
Le revoici, le revoilà, au fond de l’abîme
Endetté jusqu’au cou
Incapable de rembourser ses dettes
De sens et d’essence
Parce qu’il brûlait la chandelle par les deux bouts
De son sexe, qu’est-ce qu’il en a fait ?
Une étrange attraction pour le même sexe
Une étrange répulsion pour l’autre sexe
Il s’aime comme dit la chanson mais ne récolte que des problèmes
Du sexe pour le sexe
ON N’EN SORT PLUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
De son pouvoir, qu’est-ce qu’il en a fait ?
Un pouvoir qui ne peut plus rien pour personne
Parce qu’il se situe hors des limites de la simple raison
De déliquescence en déliquescence
Puissance avide de puissance
Son obsolescence est programmée
Son déclin intimement lié à son destin
Sans concept, sans intérêt et sans fin
ON N’EN PEUT PLUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et de son argent, qu’est-ce qu’il en a fait ?
De l’argent, il se fait de l’argent…
Se paye toutes les agences, tous les agents
Pour se faire de l’argent pour de l’argent
ON N’EN VEUT PLUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Braves gens !
L’homme est mort… et sa mort ne l’a même pas tué
Il ne nous reste plus qu’à l’enterrer vivant.