Si vous recherchez une location, il faut vous armer de la meilleure volonté du monde pour faire face à ce monde de brutes, de cannibales et d’escrocs en tous genres qu’est le marché de l’immobilier francilien.
Je ne referai pas le topo des conditions hallucinantes de revenu et garanties requises, mais il faudra faire face à de multiples illégalités, escroqueries ou « oublis » de la part des propriétaires et agences. Voici quelques situations personnelles, rencontrées en quelques mois seulement.
1. Le radiateur non inclus dans le logement
Non, vous ne rêvez pas, le propriétaire et l’agence mandatée l’indiquaient dès l’annonce : radiateurs non fournis. Ceci est évidemment tout à fait illégal, ce que je n’ai pas manqué de signaler à l’agence immobilière. Réponse : « Vous le voulez ou pas cet appartement ? Parce que vous voyez, j’ai seize dossiers en main ! »
2. Le loyer qui change brusquement une fois votre dossier retenu
Ce bel appartement était proposé à 1 200 € par mois, soit le prix du marché. Je me montre intéressé, on me fait remplir un dossier et on me rappelle une semaine plus tard pour me dire que, ô bonheur, mon dossier est retenu. Par contre, « Je tiens à vous signaler une petite erreur dans l’annonce, le loyer charges comprises est de 1 300 € et non 1 200 €. Je suis vraiment désolé. Vous le prenez quand-même ? » Non, je ne le prends pas.
3. Le parking est en plus !
Un appartement est annoncé à 1 080 € hors charges. Le jour de la visite, l’employée de l’agence me dit, tout sourire : « Et en plus, il y a un parking ! ». Bon, je n’en ai pas besoin n’ayant pas de voiture, mais ça peut toujours être pratique. Au moment de signer le bail, l’agence me prévient : « Merci de préparer un chèque de caution de 1 150 € ». Ah ben oui, voyons, le parking était en supplément, vous croyez quoi ?
Voilà donc le cancer de la société : ce ne sont pas les titulaires du RSA, mais toutes ces professions qui sont de plus en plus rongées par le mal de la malhonnêteté. Quand l’offre a un tel dessus sur la demande, la loi du marché est impuissante à réguler : il faut légiférer, et sanctionner.
1 réponse to “Ma spécialité ? Docteur ès croqueries”
31 août 2011
Romain / VariaeComme je le disais à SebMusset, on m’a demandé une lettre de motivation pour mon appart. Une LETTRE DE MOTIVATION pour lâcher un loyer !