Bien que je ne sois affilié ni de près ni de loin au Parti Socialiste, et bien que je n’ai pas encore choisi pour quel candidat je déposerai mon bulletin dans l’urne lors du premier tour de la présidentielle, j’ai pris la décision de participer en tant qu’électeur à la primaire socialiste.

J’aurais évidemment préféré que cette primaire rassemble l’ensemble de l’opposition comme je l’ai affirmé à plusieurs reprises. Mais ce n’est pas le cas, chaque parti organise son propre mode de sélection en vue de 2012. Je ne perds néanmoins pas espoir de voir quelques mouvements d’union à l’issue de ces processus sélectifs afin de faire en sorte que la victoire ne fasse aucun doute.

Que les choses soient claires, il n’est aucunement garanti que je vote en faveur du candidat PS à la présidentielle. Ma décision sera prise plus tard, en fonction des chances de chacun et surtout des programmes. Participer à cette primaire ne m’engage en rien. Les raisons pour lesquelles je vais y participer sont les suivantes :

–          Cette primaire fout les jetons à l’UMP, et ça, ça n’a pas de prix !

–          Cette primaire est la plus ouvertes de toutes les désignations de candidats, tous partis confondus. C’est une avancée démocratique majeure, la seule depuis de nombreuses années.

–          Cette primaire voit finalement des profils très différents présenter leurs idées, leurs programme et leur vision pour notre pays. Il y a donc le choix !

–          J’ai toujours été en faveur du débat d’idées, et une primaire est effectivement une occasion inouïe de voir le PS enfin réfléchir de manière profonde à un projet. Ça lui fera, je pense, le plus grand bien.

Bon toutes ces raisons ne sont rien sans une des raisons principales : c’est juste à côté de chez moi, et c’est presque gratuit !

Quelques mots pour finir sur les arguments anti primaire de l’UMP : j’ai pu échanger avec mon entourage sur ce sujet, et de tous bords, à la quasi unanimité, leur avis est que les attaques de Copé, Guéant et consorts ne sont qu’agitation devant la peur de voir se créer une belle dynamique à gauche. L’argument de la vie privée ne prend pas, car il vient d’un gouvernement qui n’a aucune leçon à donner en la matière.