J’ai testé : le wifi dans le TGV. Ça s’appelle BoxTGV et en fait je ne l’ai pas vraiment testé. Enfin si, je l’ai testé en partie.

Déjà quelques difficultés à l’allumage : le service censé fonctionner à l’aller ne fonctionnait pas vraiment. Coupures et interruptions intempestives à tel point que j’ai cru un moment faire une fausse manip. En fait, il faut tout simplement se connecter au réseau WIFI BoxTGV et aller dans un navigateur. Là, une page SNCF s’ouvre demandant de mettre son login et mot de passe, ou bien de s’inscrire si ce n’est pas déjà fait.

Une fois inscrit, on a accès à un portail SNCF qui donne quelques infos sur le parcours du train, ainsi que des horaires et deux ou trois choses inutiles. Au-delà de ce portail, tout est payant.

Pour mettre tout ça en perspective, il faut savoir que la SNCF et divers de ses fournisseurs cherchent à développer depuis plusieurs années la connexion WIFI dans un train qui fonce à toute allure. Ça représente évidemment un défi technique qui a été très difficile à faire aboutir : on en entend parler depuis 2003, avec quelques mises en tests entre 2007 et 2009 sur la ligne TGV Est. À l’époque l’accès était gratuit, mais particulièrement instable et limité à quelques trains.

Sachant cela, on comprend que le modèle commercial a lui-aussi été mis en place il y a très longtemps, à une époque où les seuls appareils mobiles allant sur Internet étaient des ordinateurs portables, et où les clefs 3G étaient quelque chose de rare. Dans ces conditions, en effet, un tarif de 9,99 € l’accès pour l’ensemble du trajet ou 4,99 € l’heure était économiquement envisageable. Mais aujourd’hui où désormais tout le monde ou presque a son smartphone avec accès 3G illimité,  j’ai du mal à imaginer qui irait mettre 10 € dans un accès à Internet aléatoire l’espace d’un trajet de 2 heures, en dehors d’un professionnel qui se ferait payer sa connexion par sa boite.

La SNCF se donne jusqu’à l’automne 2011 pour étudier la viabilité économique du service et éventuellement l’étendre à d’autres lignes. On prend les paris ?