Ça fait rire ma chérie, mais j’ai l’habitude de faire mes comptes de manière très précise. J’utilise pour ça des fichiers Excel depuis assez longtemps pour m’être constitué un petit historique thématique de mes dépenses. Je peux ainsi consulter rapidement leur évolution au fil du temps, et me rendre compte que je dépense quand-même pas mal de fric pour rien.

Cela dit, ça m’a aussi permis de me rendre compte du coût exorbitant de ma voiture. Auparavant habitant en province, je devais effectuer une centaine de kilomètres par jour, aller/retour, pour me rendre sur mon lieu de travail. Outre un bilan carbone pas folichon, mon banquier faisait aussi un peu la gueule à me voir faire le plein tous les dix jours.

Arrivé à Paris il y a quelques temps, j’ai pris la décision de me débarrasser de ma voiture. Pour les trajets quotidiens domicile – travail, je privilégie le métro. Le week-end, pour me rendre en province, j’utilise le train ou, quand c’est impossible, je loue des voitures. C’est un peu contraignant, mais c’est un vrai souffle d’air pour mon portemonnaie.

Pour transformer ce sentiment d’économies en données factuelles inattaquables, j’ai sommé mois par mois mes dépenses de carburant, d’entretien de voiture, de coûts de parking, de péage autoroutier, d’assurance, mais aussi mes dépenses de train, de métro et de taxi qui ont forcément gonflé. Le résultat est sans appel.

En province, je dépensais en moyenne, par mois, 874 € en transports, toutes catégories confondues. Après mon déménagement à Paris, la note a un peu baissé grâce aux économies de carburant à 612 € par mois. Après la vente, la moyenne mensuelle a chuté à 275 € par mois ! Plus de 300 € d’économies mensuelles réparties entre la fin du coût d’amortissement de la voiture, la fin de l’assurance, et la fin du carburant.

Alors, comme dans la vie on n’a rien sans rien, il faut également préciser que déménager de la province à Paris, quelle que soit la province d’origine d’ailleurs, entraine une hausse importante des coûts liés au logement, que ce soit à l’achat ou à la location. Par contre, du point de vue économique, il n’y a pas photo entre vivre à Paris avec ou sans voiture.