Après la rétrospective anticipée de l’année 2013 réalisée il y a tout juste un an, et dont voici le bilan, je remets le couvert cette année.
Lorsque cette année 2014 a commencé, la France était au fond du gouffre. Les médias n’avaient d’yeux que pour les polémiques nauséabondes, les frasques présidentielles et les Français n’avaient plus du tout foi en l’avenir. 2014 a malheureusement continué comme elle a commencé : syndrome d’une époque où le buzz surpasse l’information, la vraie.
Les jeux olympiques de Sotchi furent un succès d’organisation, mais ressemblèrent fort à ces grand-messes des dictatures des années 70. Aucun pays ne boycotta ces jeux, mais plusieurs chefs d’État, dont François Hollande, ne firent pas le déplacement.
En Europe, l’année fut agitée, avec de nombreux plans sociaux d’envergure et un chômage qui, après une période de stabilité en début d’année, repartir à la hausse. Même la forte Allemagne commença à vaciller sur ses bases, et les citoyens portugais profitèrent des 40 ans de la révolution des œillets pour sortir massivement dans les rues contre l’austérité.
En France, François Hollande gardait le cap, malgré des revers électoraux importants. Aux européennes, ne fut pas loin de son pire score historique, et l’UMP put s’enorgueillir d’une piteuse première place, tout juste devant le FN. Seule l’abstention battit un nouveau record. Aux municipales, le PS perdit de nombreuses villes, mais sut garder Paris. Les perspectives économiques mitigées et la hausse du chômage ne font pas changer la politique du gouvernement, faiblement remanié.
Chez nos voisins Belges, les élections législatives voient le triomphe des nationalistes flamands, plus forts que jamais. Un référendum sur un confédéralisme qui ôtera tout pouvoir au niveau fédéral est désormais planifié. Une indépendance que les Écossais auront été largement majoritaires à refuser, malgré une très forte abstention. En Nouvelle-Calédonie, aussi, l’indépendance est rejetée, mais de peu.
2014 se termine un peu comme 2013 : un pouvoir et une opposition discréditée, un FN qui fait toujours figure d’épouvantail sans pour autant réussir à percer, et des alternatives totalement inaudibles. Pour la première fois, le niveau de vie des Français commence à reculer. Le déclin est-il officiellement arrivé ?
1 réponse to “Rétrospective de l’année… 2014”
21 janvier 2014
Judas PtoléméeQuel optimisme !
« Lorsque cette année 2014 a commencé, la France était au fond du gouffre. »
Je vois les choses comme ça moi : la conso des Français a augmenté durant tout 2013. Ils épargnent de moins en moins, ils ont moins peur. Les crédits accordés aux ménages n’ont cessé d’augmenter, d’ailleurs les taux de crédit ont diminués.
Franchement, on n’est pas au top, mais on est loin d’être au fond du gouffre. (pis je pense que le chômage va doucement commencer à diminuer avec une économie qui va doucement se redynamiser)
*Ptolo qui fait genre qu’elle s’y connait.*
bisous