Depuis quelques mois, je parcours les programmes des différents candidats à la primaire socialiste et je leur donne une note. J’ai eu quelques retours s’interrogeant sur la pertinence et surtout l’objectivité de cette notation. Qu’ils se rassurent : cette notation n’est en aucun cas objective, car elle est personnelle. Je l’ai réalisée en fonction de l’adéquation des candidats avec mes idées à moi, que j’ai pu commencer à synthétiser.

Le premier tour de la primaire ayant lieu dimanche, je vous prie de bien vouloir trouver la synthèse de la notation des six candidats :

–          François Hollande : 9/20

–          Arnaud Montebourg : 13/20

–          Ségolène Royal : 13/20

–          Manuel Valls : 7/20

–          Martine Aubry : 12/20

–          Jean-Michel Baylet : 11/20

Les résultats sont donc assez serrés pour Montebourg, Royal et Aubry.

Je suis convaincu qu’un des plus gros problèmes que la France rencontre aujourd’hui est la perte de confiance dans la politique. C’est d’autant plus grave que nous avons absolument besoin de la politique pour surmonter cette crise financière. Sans interventions et régulations importantes de l’État, c’est-à-dire de nous tous, nous nous laisserons submerger et nous risquons le sort que subit la Grèce au quotidien.

À une époque où nous sommes bien plus riches, bien plus productifs et bien mieux organisés qu’au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il me semble inadmissible que nos conditions de vie se détériorent, que nos retraites diminuent, que notre système de santé et d’éducation se délitent.

Un retour fort du politique est donc plus qu’urgent. Et pour cela, le prochain Président de la République devra changer de modèle démocratique, car ce qui mine la démocratie, c’est l’absence des citoyens dans la prise de décision.

Au-delà des qualités intrinsèques et somme toute assez proches des différents candidats à la primaire que j’ai sélectionné dans le haut du panier, il en est un qui incarne un véritable changement démocratique : c’est Arnaud Montebourg. C’est le seul qui propose de jeter cette Cinquième République où les citoyens n’ont que le droit de choisir le pouvoir absolu d’un seul homme tous les cinq ans.

Certes, sa proposition de Sixième République n’est toujours pas assez démocratique à mon goût, mais ça serait une étape considérable vers une reprise en main citoyenne.

C’est donc vers Arnaud Montebourg qu’ira mon vote en ce dimanche 9 octobre 2011.