L’habitude en ce dernier jour de l’année est normalement de faire le bilan des trois cent soixante cinq jours qui viennent de s’écouler. Il y en a qui appellent ça un best-of, d’autres un bêtisier. Personnellement, je ne suis pas un adepte des coutumes, des passages obligés. J’ai toujours eu du mal d’ailleurs avec les réveillons. En général, ce n’était pas terrible, à quelques exceptions près. D’ailleurs, c’était souvent quand je m’y attendais le moins que c’était bien.

En ce 31 décembre 2010 je me sentais donc obligé de proposer une sorte de petite rétrospective de l’année. Mais ne sachant pas vraiment par quoi commencer, j’ai pris le parti de récapituler quelques éléments culturels que j’ai découverts ou redécouverts en 2010. Comme je n’aurai pas assez de 365 mots pour tout lister, je continuerai aussi demain. De toute façon, je ne serai pas en état d’écrire autre chose.

Tout d’abord, il y a eu les blogs BD. Bien que je m’y sois déjà un peu penché en 2009 avec la découverte des patates de Vidberg, cette année ce fut l’explosion. J’ai croisé au détour d’une soirée Loup Garou chez un ami une certaine Laurel dont j’apprécie le blog et le bouquin. J’ai découvert au passage un pas-concept révolutionnaire avec la Bande pas dessinée. J’ai hurlé de rire devant Boulet. J’ai admiré le mauvais esprit de Flock, et je n’ai pas passé une semaine sans rendre visite à Yoda, Pierrot, Margaux, Kek, Pénélope, Bastien, Morpheen, et aussi Jéromeuh qui est un mec cool.

Ensuite, il y a eu le retour des bouquins. Un retour à la lecture intensive qui m’a fait enfin terminer les Odyssées et les Rama d’Arthur C. Clarke, rattraper mon retard avec délice sur les Houellebecq, apprécier le dernier Virginie Despentes, repartir sur de bonnes bases avec H2G2 en version originale. En 2010 j’ai aussi abandonné définitivement les soupes servies par le fils de Franck Herbert (Dune), Brian, qui a trouvé que le filon du père était suffisamment lucratif pour le suivre et l’épuiser jusqu’au bout. Enfin, j’ai dévoré goulûment l’intégralité des Hypérion de Simmons, ce qui était quand-même quelque chose d’indispensable. Un monument que je recommande à tous les fans de SF.